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« Le service des soins palliatifs n'est pas un mouroir »

Au service des soins palliatifs du CH Dron, on fête Noël tous les ans, grâce à l'association Shenandoah. Vendredi, chants, père Noël et cadeaux ont fait oublier la maladie l'espace d'un après-midi.

« Le service des soins palliatifs n'est pas un mouroir »

Deuxième étage du CH Dron. Des pères Noël sur les portes, des chants qui s'échappent de la « salle des familles ». Noël s'invite ici, au service des soins palliatifs. « C'est loin d'être le mouroir que les gens peuvent imaginer », lance d'emblée Dorothée Boulanger, psychologue. Dorothée travaille ici, épaule les patients. Elle est aussi vice-présidente de l'association Shenandoah, créée en 1995. Son but : « Améliorer la vie des patients. » Des petits plus, qui humanisent l'hôpital : « On ne fait pas payer la télé, on installe des lecteurs CD, on achète des fauteuils plus confortables... » La plupart des membres de l'association sont des soignants du service. Comme Séverine Miellet, infirmière : « On travaille dans un service particulier et on a voulu se donner les moyens d'améliorer le quotidien des patients.» Mais aussi de leurs familles. « C'est un service extraordinaire, répète une maman qui a perdu son fils en 2003, et qui est devenue bénévole de l'association. Les soignants sont disponibles et font tout pour le bien-être du malade.

Et les familles peuvent venir à n'importe quelle heure, il y a toujours un accueil. » Beaucoup d'écoute aussi. « C'est aussi important que les soins physiques. » Aucune pancarte affichant les heures de visite ne trône sur le mur. Et pour cause : les familles viennent quand elles le souhaitent.

Laurence a perdu son père, elle était là vendredi pour offrir chocolats et champagne au personnel. « On passait nos journées ici, et même une nuit. C'est toujours ouvert. Ça n'a rien à voir avec l'hôpital. » Les enfants s'impatientent : ils attendent le père Noël. Le gros barbu arrive, sous les hourras. Seul détail qui interpelle : les chaussures. « C'est Pierrick, un infirmier du service », glisse Dorothée Boulanger. Entre deux soins physiques, il a enfilé un habit de père Noël. L'oeil malicieux, il embrasse les enfants, prend avec tendresse la main d'une patiente.

Et la maladie s'envole le temps d'entonner quelques notes de musique. Sur la route de Memphis, Il tape sur des bambous... Une chanteuse s'époumone, enchaînant les classiques. Pas franchement ce qu'on imagine trouver à l'hôpital. Dorothée Boulanger confirme : « On veut que ça ressemble le moins possible à un service d'hospitalisation. Il y a toujours quelque chose à faire pour les patients. Et c'est important dans ces moments-là. » S'engager dans l'association, c'est aller au-delà de la conscience professionnelle. « On intervient parfois en dehors de nos heures de travail , reconnaît Dorothée Boulanger. Mais ça va ensemble. On s'investit parce qu'on a des valeurs, on a envie d'apporter quelque chose de différent. Les patients nous donnent beaucoup. On se sent capables de vivre ces choses-là. On peut encore faire quelque chose pour eux. » Le père Noël-infirmier passe dans les chambres. Chaque patient reçoit une bouteille de parfum, chaque patiente un bouquet de fleurs. C'est l'heure du goûter. Un vin chaud, un morceau de gâteau et des rires. Vendredi après-midi, c'est sûr, la maladie semblait bien loin.

Source : Nord Éclair

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